Frédéric Rollin

À 59 ans, Frédéric Rollin n’envisage pas de prendre sa retraite, il prend ses pinceaux ! 

Après trois décennies dans la finance au sein d’entreprises de tailles très différentes, il a décidé de donner de nouvelles couleurs à sa vie, celles de sa passion depuis toujours, la peinture et le dessin.

Son parcours est une histoire de transition et d’aboutissement, d’un homme qui a longtemps cultivé une passion discrète avant d’oser s’y consacrer pleinement. Car le dessin l’accompagne depuis toujours. Dans les marges de ses cahiers d’école, sur les coins de feuilles en réunion, comme une échappatoire naturelle au cadre très structuré de son métier de gestionnaire de portefeuilles. 

Plus qu’un passe-temps, un langage personnel, une manière d’interpréter le monde à sa façon, une passion créative qui ne demandait qu’à embrasser de plus vastes horizons.

Frédéric a bien sûr conscience de la précarité du statut d’artiste : l’absence de revenus garantis, le défi de se faire connaître sont autant de réalités qu’il a intégrées avant de sauter le pas. L’excitation du défi supplante toute appréhension et si l’incertitude fait partie du jeu, elle est aussi un véritable moteur de sa motivation.

Les enfants partis de la maison, une situation financière plus stable l’ont mené à une démission-reconversion, dispositif qui lui a permis de percevoir une allocation tout en bâtissant son projet entrepreneurial et artistique. Il partage aujourd’hui son temps entre la peinture et l’animation d’ateliers de modèle vivant.

De l’open-space à l’atelier : un changement de décor radical

Frédéric a longtemps travaillé en interaction, entouré de collègues et de clients. Le contraste avec son nouveau quotidien est saisissant, agréable au départ, plus difficile à gérer dans le temps car peindre, c’est être seul face à sa toile, construire son propre rythme et apprendre à apprivoiser le silence.

Il s’installe alors dans un atelier partagé mis à disposition par la Mairie de Paris, où il retrouve cette dynamique d’échange, tout en conservant la possibilité de travailler seul et d’y laisser ses toiles et son matériel entre deux séances. La peinture est un acte solitaire, mais elle s’enrichit du regard des autres. Et c’est aussi cela qui nourrit l’ambition de Frédéric, que ses toiles soient vues par le grand nombre.

Déterminé, Frédéric ne conçoit pas cette reconversion comme une transition vers la retraite, mais comme une deuxième carrière professionnelle à part entière. Une ambition nouvelle, plus grande que la première, un véritable défi à relever. 

Son objectif est clair et assumé : vivre de son art, être représenté par une galerie et voir mes toiles trouver leur place dans le monde. Et pour ça, il est prêt à y passer tout son temps et son énergie, quitte à travailler sans relâche, à peindre jour et nuit, jusqu’à ce que sa toile trouve son cadre.

Aujourd’hui, Frédéric multiplie les expositions, travaille sur ses séries d’illustrations pour des magazines comme "Vieux", "Bon" et "Bastille " et vend ses premières œuvres.

En somme, Frédéric Rollin a troqué les fluctuations boursières contre les nuances de la couleur. Un pari audacieux, une reconversion réfléchie, et surtout, une histoire de passion assumée jusqu’au bout du pinceau.

Cette décision lui a permis de passer d’un univers où chaque décision repose sur des analyses de marché, à un quotidien où la créativité guide sa main.

Pour en savoir plus sur le dispositif de démission-reconversion : https://demission-reconversion.gouv.fr/

Suivez Frédéric Rollin sur :

• Instagram : https://www.instagram.com/fredericrollin/

• Internet : https://bit.ly/4gzNPnY